Par Delphine Orieux
Lorsqu’un cétacé apparaît dans notre vie, une ouverture de cœur peut se produire.
Quand nous arrivons à un stade où tout ce que nous avons vécu est assez, nous nous ouvrons au changement. C’est assez, c’est suffisant pour comprendre que cet aspect de notre vie est limitant, et que nous avons besoin d’ouvrir notre périmètre d’expériences, pour cesser de tourner en rond, puis explorer de nouvelles parcelles de perceptions de la vie.
Nous sommes arrivés au bout des expériences, et notre compréhension de celles-ci nous ont permis d’atteindre une compréhension plus large de la vie et de nos existences. Il est temps de passer à d’autres genres d’expériences pour aller intégrer d’autres aspects et élargir encore nos horizons.
Nous n’avons plus envie de revivre encore et encore dans une boucle, qui enferme par ses croyances que rien d’autre n’existe au-delà de la boucle.
À ce moment-là nous nous ouvrons intérieurement à plus de clarté, à plus de résilience. C’est un lâcher-prise par rapport aux croyances, par rapport à une situation, et tout ce qui en découle sera différent par la suite.
Il y a un moment clef, un moment phare, où ça y est, nous y sommes ! Nous avons atteint, enfin, un état de paix intérieure avec tout ce qui a été vécu, y compris ce qui s’est passé il y a quelques minutes auparavant, pour accéder à un instant présent où nous choisissons simplement de sortir de l’enclos : de l’enclos des pensées, des formes pensées qui s’agglutinent comme des grappes et des croyances qui sont rattachées à des émotions passées.
Car parmi nos croyances, nombreuses sont celles qui s’agrippent en rapport avec l’émotion vécue. Quand l’émotion est ravivée, la croyance établie auparavant se remet en avant dans nos pensées, pour étaler toute sa panoplie argumentaire, stressante, qui se veut également rassurante, car elle nous renvoie à du vécu connu.
Dans ces moments les croyances s’enchevêtrent les unes avec les autres, pour former un modèle de réalité, qui ne peut être autrement d’un point de vue émotionnel et psychologique. C’est comme une toile tissée, sur laquelle est peinte une icône. Quand l’icône est imprégnée dans le tissu, elle est idolâtrée ou rejetée par le système émotionnel, qui s’appuie dessus ou la repousse, soit comme un soutien, soit comme un schéma à fuir, en raison des émotions négatives qui s’y sont ancrées.
C’est assez d’être dans cette dualité « fuis-moi, je te suis », plus nous rejetons l’idée de la pensée et plus, elle se colle à nous.
C’est une manière d’exprimer un état émotionnel et de s’appuyer sur des expériences concrètes ou sur des arguments non vécus et concrets. Les croyances sont parfois bénéfiques et parfois enfermantes. Et même celles qui sont bénéfiques finissent par être limitantes.
Un monde sans croyances, est-ce possible ?
La croyance est un moyen de croître, car après s’être enfermé dans un schéma, la prise de conscience liée à la compréhension de la somme des existences, soutient l’expansion de notre compréhension et de notre intégration des lois de l’univers.
Comment savoir ce qui répond ou non à ces lois, si nous n’exprimons pas des effets, en rapport avec des causes ?! Les causes sont des outils pour expérimenter des chaînes de conséquences, qui nous amènent à en retirer un enseignement.
Se libérer d’une croyance revient à avoir fait le tour de la question, à avoir fini de tourner en boucle dans ce champ d’expression d’une à plusieurs causes, qui se sont intriquées les unes avec les autres, en fonction de leur degré de résonance.
« C’est assez » est la marque, le signal, que ce point de non-retour est atteint, ce point où rien ne nous fera à nouveau tourner en boucle.
« C’est assez » est un pas en avant, qui signale dans notre vibration, que nous allons au-devant de toute limitation, quoi qu’il puisse se passer. « Quoi qu’il puisse se passer » est un moyen de vérifier la solidité de notre point d’accueil, où le passé devient révolu et où le présent s’offre comme un renouveau, qui ouvre de nouvelles portes vers d’autres perceptions de la réalité, avec de nouveaux champs d’expressions.
C’est un cadeau du ciel : un cétacé, en langage des oiseaux, est un moyen de s’offrir ce point d’accueil qui ouvre une porte intérieure. Car les cétacés sont porteurs de joie, d’Amour inconditionnel et de toutes sortes de codes qui amplifient la résonance de nos ondes de lumière, qui nous reviennent par la suite.
Pourquoi se sentons-nous apaisé après la rencontre avec un cétacé ? Car notre lumière nous a été renvoyée de manière démultipliée, grâce à leur haute vibration, qui a amplifié les ondes de notre cœur christique, ou plutôt de notre Soi multidimensionnel, qui contient les portes entre le divin et nous.
« C’est assez » ouvre cette même porte, entre le ciel de notre père divin et la terre de notre mère divine, qui s’exprime dans notre corps.
Tout maintenant est source de changement, car de très nombreux individus vivent ce moment de « c’est assez », pour rediriger leur énergie intérieure, en direction du Soi divin.
Merci, merci, merci
Source : ouvrir-son-coeur.fr