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Par Foelia

J’ai à nouveau été bien préparée cette nuit. Je me suis sentie baignée dans des contemplations vastes et précises sur certains points. Je me demande comment nous allons pouvoir faire réémerger ces concepts de ce côté du voile.

Gabriel, je te demande un rêve bleu vers Atena. Laina, je te demande de me donner la main et de m’accompagner dans les vibrations de la joie.

LAINA
Il y a la joie, et il y a le sacré. As-tu remarqué que le sacré est un sentiment ? Un sentiment de profondeur, de mystère et de respect. Conscientise-le plus encore. Comme tout sentiment, le sacré est une échelle. T’accrocher à chacun de ses barreaux, l’un après l’autre, en faisant grandir en toi l’intensité de ce sentiment sacré, est un chemin vers l’histoire profonde de ton être et de la vie. Ressens le sacré et amplifie-le. Sens-le croitre dans ton coeur et s’élever au-dessus de ta tête pour rejoindre l’éternité. En tout temps, il a été et reste une porte, l’émissaire de ce qui nous dépasse. Il est un bon guide, et je te suggère de le suivre aujourd’hui.

D’accord, Laina.

Sacré ne signifie pas sérieux, n’est-ce pas ?

Eh bien, un peu quand même. Il me semble qu’il est difficile de rire aux éclats lorsqu’on se relie à ce sentiment.

Je ne parle pas de rire aux éclats. La joie peut prendre de multiples visages et t’emmener tout autant vers le sacré que vers le rire. Tu as raison, le sacré et le rire ne résonnent pas au même endroit de ton être. Le rire porte ton attention vers l’extérieur, le sacré tire ta joie vers l’intérieur. As-tu remarqué qu’il y a une qualité de joie toute contenue, introvertie, et une autre extravertie, qui ressemble à une fête. La joie s’expanse partout, je te le dis. Elle n’a pas de restriction.

Le sacré est un état de paix dans lequel l’immobilité apparente conduit dans un état de réceptivité accru. Tenter de percevoir le sacré en un lieu, en un moment, en un objet ou en un ami ou un frère, c’est se rendre disponible pour recevoir une dose de contemplation sur l’univers et les dieux en présence. On ne peut s’approcher des dieux qu’à travers ce sentiment. Aussi, puisque nous allons rencontrer Atena dans son aspect divin, réveillons en nous ce sentiment du sacré, du sacré, joyeux et émerveillé, en prenant la précaution de ne pas l’assimiler au sérieux austère qui étouffe la joie et ne permet pas de s’offrir à la nouveauté.

Me suis-tu ?

Avec joie, mon amie !

ATENA
Bonjour mes amies, qui êtes aussi mes filles, mes extensions dans les couches denses. Mille rôles nous relient, même si nous sommes Une en même temps. Oui, Laina, tu as raison de vouloir réveiller le sentiment du sacré en Foelia et en chacun des êtres qui pourront croiser ta route et tes mots.

Vous voyez souvent les anciennes civilisations comme primitives dans leurs expressions. Vous voyez peut-être comme infantile le fait de donner des noms de divinités aux concepts, tels que le temps, la puissance, la sagesse ou aux éléments, aux forces de la nature. Il n’y a que la présente civilisation qui s’est à ce point éloignée de son centre qu’elle ne prend plus la peine de s’immerger dans ce sentiment du sacré, qui relie à ce qui dépasse la forme, à ce qui précède la forme.

Comprenez que vous émergez d’un long sommeil. Un sommeil tel qu’il ne vous permet plus de percevoir l’état de conscience des anciennes civilisations, qui sont autant de manières de lire la vie et de jouer en elle. L’humilité véritable est soeur du sentiment du sacré.

Comprenez que toutes les civilisations qui sont nées et mortes sur votre monde ont correspondu à différents états de conscience et qu’ils ne sont en aucun cas inférieurs à l’état de conscience actuel. Ces civilisations vivent d’ailleurs toujours en vous et constituent vos racines. Si vous avez dû vous éloigner un moment du sentiment de sacré, c’était pour explorer d’autres chemins et ouvrir d’autres portes, d’autres possibles. Oublier le sacrer pour mieux le réveiller par vos propres forces, voilà le défi qui vous a été lancé. Et voilà qu’il est l’heure de vous en souvenir.

Le temps est un terrain de jeu, certes, mais aussi un champ à labourer. Pour que germent aujourd’hui certaines graines, il a fallu les planter dans ce que vous nommez le passé, un passé parfois bien plus lointain que vous pouvez le penser. Aujourd’hui, tous ces nouveaux concepts qui émergent, par ma voix et bien d’autres, ont été plantés il y a bien longtemps, au cours des civilisations qui vous ont précédés.

Avez-vous jamais songé au fait que pour pouvoir aujourd’hui commencer à accoster sur ce rivage du sentiment d’unité de toute chose, il a fallu bien des précurseurs ? Il y a encore quelques millénaires, votre conscience collective ne pouvait même pas imaginer concevoir ce concept, même intellectuellement. De nombreuses graines ont été plantées, patiemment, au fil des âges, afin de vous permettre de seulement considérer comme possible que nous soyons tous Un, que le multiple peut être en même temps unité. Et qui d’entre vous, dites-le moi, parvient à incarner cet état de conscience aujourd’hui ? Ce n’est pas encore la norme, n’est-ce pas ? Dans la succession de vos ères, l’humain a toujours combattu farouchement les nouvelles propositions évolutives que nous vous faisions. Cela ne nous a pas empêchés de nous montrer patients.

Passer du polythéisme au monothéisme a-t-il été une évolution ? Pas si vous opposez encore ces manières de percevoir, qui ne sont que les traductions d’états de conscience différents, mais pas incompatibles.

Aujourd’hui, énormément de nouveaux concepts vous sont envoyés. Ce sont des graines que nous semons, comme nous l’avons toujours fait, afin que de nouvelles compréhensions puissent germer dans votre entendement et vous donner soif de l’infini. Nous rêvons pour vous que vous puissiez développer un courage plus puissant que les peurs qui vous maintiennent dans des mondes minuscules. Je dis que nous rêvons pour vous, mais nous ne faisons que répondre à vos propres appels, vous qui savez qu’il y a bien plus de joies à rencontrer dans l’aventure de cet univers.

Foelia, je répondrai à une de tes questions.

Merci Atena. Eh bien, toi qui nous as souvent exprimé l’importance de conscientiser le mouvement de nos astres, nous nous trouvons actuellement entre la dernière pleine lune avant le solstice de juin, et le solstice lui-même. Comment nous ouvrir davantage à ce qui est offert pour le moment ?

Merci pour ta question, Foelia. Cette pleine lune qui précède le solstice de juin est celle qui clôture la triade des lunes les plus sacrées de votre année : celle d’avril qui allume l’enthousiasme de la nature, celle de mai qui célèbre la réconciliation et celle de juin qui fête chacun de ceux qui ont choisi d’être porteurs du flambeau de l’évolution sur votre planète, en cette époque. C’est en ces instants que vous pouvez le plus ressentir l’amitié profonde qui vous relie à chaque être que vous avez croisé en cette vie, à travers tout type de rôle, ami ou ennemi en apparence.

En ce solstice de juin, cette fois encore, vous pouvez joindre votre voix à la nôtre en émettant un son, unissant en vous les sentiments de joie et de sacré. C’est le jour de la bénédiction du Soleil à toutes les créatures. Plus vous participerez consciemment à cette bénédiction, plus vous pourrez recevoir et retransmettre cette volonté d’amour infini pour toute forme de vie. Émettez ce son en vous reliant par le coeur à tous ceux qui le feront en même temps que vous, sur toute la planète. Et nous serons de ceux-là. Si vous avez la possibilité d’être en groupe, la connexion sera plus forte.

Vous vous trouvez aujourd’hui entre ces deux rendez-vous sacrés : la pleine lune et le solstice de juin. Si vous cherchez à réveiller dans vos perceptions ce que vos astres vous transmettent, reliez-vous à ce sentiment sacré. Adressez-vous à eux avec leurs noms divins, en tentant de retrouver cette conscience qui était naturelle dans vos anciennes civilisations. Peut-être alors vous souviendrez-vous de la qualité de relation que vous avez entretenue dans d’autres temps avec ces grandes forces qu’ils représentent. Peut-être ce souvenir émergera-t-il du tréfonds de vos âmes endormies, vous rappelant que ces forces ne demandent qu’à vous soutenir et à nourrir l’aventure de la vie qui s’écoule à travers vous.

Moi, Atena, suis humaine autant que divine, au même titre que chacun de vous. Si j’ai choisi une longueur d’onde particulière pour m’exprimer à travers la création, je ne demeure pas pour autant séparer du sentiment d’unité avec chaque créature de ce cosmos.

Je vous envoie, à chacun d’entre vous, amis de terre et de densité, toutes mes bénédictions, afin que vous puissiez vous souvenir que, vous aussi, vous êtes des dieux, et que votre vie est sacrée.

Merci Atena.

Source : foelia.net