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Par l’Instant du Phénix

Tous les êtres humains sont à la recherche de l’équilibre, de l’harmonie. Ils pensent que cet équilibre vient de l’extérieur et passe par le corps. Avoir suffisamment d’argent, une maison, de la nourriture, du sexe, mais aussi des livres, etc.  Ils obtiennent ce qu’ils veulent. Se remplissent…  La sensation de manque s’apaise un court instant.  Puis, de nouveau, elle revient, sans pouvoir y mettre des mots.  Alors, ils cherchent encore.

Plus d’argent, une plus grande maison, plus, plus.

C’est un cercle sans fin. Tous ces extérieurs nourrissent le corps et ce corps est important. Bien sûr. Mais peut-être n’est-il pas important par lui-même mais par ce qu’il véhicule.

Prenons l’exemple de la nourriture. L’être humain a faim et il mange. Il faut nourrir le corps, là n’est pas le propos de cette réflexion matinale.

Donc l’homme nourrit le corps, mais voilà qu’il ressent un manque indicible (qu’il n’arrive pas à nommer). Alors, pour combler ce manque, il nourrit le corps encore plus, plus de nourriture, plus de chocolat, plus d’alcool, plus, encore et encore. Et ensuite vient une sensation de trop-plein.

Pire, une sensation de mal-être. Car le corps ne parvient pas à digérer ce surplus.

Il dit STOP, ce n’est pas moi qu’il faut remplir comme ça !

Et le vide intérieur est toujours là. Un vrai casse-tête.

En fait, l’insatisfaction ne vient pas du corps. Ce précieux corps n’est qu’un relais.  Le manque se situe au niveau de l’âme et de l’esprit.

Comment nourrir l’âme et l’esprit me direz-vous ? Une clef, la contemplation.

Nous avons de belles soirées étoilées en cette période estivale.  Posons-nous à la nuit tombée et regardons les étoiles.

Laissons-nous pénétrer par cette immensité cosmique. Elles ont tant à nous dire les étoiles ! RESPIRONS l’Univers, donnons au corps, au mental, aux émotions, cette nourriture insaisissable et pourtant indispensable contenue dans l’air que nous respirons.

La sensation ressentie alors est incroyable. Un instant de Grâce. Certes fugace.

Mais cette nourriture-là, jamais, elle ne provoquera une sensation de trop-plein.

ALORS EMPLISSEZ-VOUS, ENCORE ET ENCORE…

ET OBSERVEZ VOS SENSATIONS INTÉRIEURES.

Source : linstantduphenix.fr