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Message de Douce Mère reçu par Agnès Bos-Masseron

Oui Sri Aurobindo et la Mère jubilent. Continuez l’exploration. Continuez l’émerveillement et le partage de ces réalisations. Lorsque nous étions dans le corps tridimensionnel, peu ont su écouter et entendre. Il n’y en avait peut-être que quelques-uns et quelquefois qu’un seul, et peu importe. L’expérience s’est imprimée dans le collectif et dans les cellules du corps humain. Et si je fais semblant de jouer le jeu du temps, l’expérience de cette époque permet l’ouverture de maintenant. C’est un jeu, vous le savez n’est-ce pas. ? Maintenant nous jubilons, nous, l’humanité.

Permettre la complétude et l’épanouissement de ce qui a semblé une œuvre folle entreprise par authenticité envers la voie intérieure qui ne pouvait pas accepter le mensonge de la petitesse. Maintenant vient l’épanouissement. Il est très réel que nous accompagnons ce déploiement maintenant. Et s’il faut clamer et chanter qu’il n’y a pas d’avant ni d’après, alors Sri Aurobindo et la Mère sont pleinement présents dans cette ouverture.

Ce que la plupart n’ont pas compris, c’est que nous ne voulions pas conceptualiser. Nous voulions vivre la transformation cellulaire, la révolution des consciences qui ne cantonne pas les cellules à une matière plus ou moins inerte, mais qui par la conscience offerte aux cellules les éveille et leur permet de se révéler. Savez-vous la beauté des cellules ? La conscience se précipite, et la perfection de la conscience se structure dans cette réalité que l’on pourrait dire matérielle qui est la cellule, qu’elle soit la cellule du corps individuel, la cellule de la matière, la cellule du corps cosmique de l’humain.

L’humain a bien un rôle privilégié en cela. C’est l’être humain qui par sa conscience peut réveiller la structure cellulaire, l’animant, la faisant vibrer à une autre fréquence car naturellement lorsque la conscience s’éveille et que la présence s’intensifie, la fréquence monte, l’état vibratoire change, la fréquence, l’état vibratoire de la cellule, peut vibrer à toucher l’infini. L’être humain, en le faisant pour sa structure, le fait pour la création tout entière. Car vous le savez n’est-ce-pas, le cosmos tout entier est présent dans la cellule. Et si Sri Aurobindo et la Mère restent passionnés pour ramener la réalité de la vie cellulaire, c’est parce qu’ils voient dans la cellule le temple au Suprême, le Suprême qui se fait temple pour s’honorer.

Alors quelle est la marche à suivre, pourrait-on dire ? Quitter les voies du laxisme. Oser se dresser, flamme vivante, quittant les voies du vouloir pour entrer dans le sillage de l’énergie déterminée qui se révèle elle-même par joie pure d’être authentique. L’humanité s’est endormie, et lorsque l’on dort il faut bien s’éveiller. L’éveil est le mouvement, n’est-ce pas ? Le mouvement est la danse. La danse est générée par l’amour, la conscience pleine d’être l’amour change l’intensité vibratoire. Ce changement de la vibration, de l’intensité de la vibration, change la structure physique de la cellule qui se dérigidifie, qui se fluidifie, qui est le champ vivant de l’amour, non offert au Suprême, que le Suprême s’offre à lui-elle.

Alors il est vrai, le mental n’a pas accès là. Le cœur y a accès. La voie du cœur le comprend, cet intellect le plus fin, ce regard du cœur qui perçoit, comprend, conçoit, intègre la clarté de la conscience. Cette clarté est réveillée par l’intensité de la présence.

Lorsqu’en apparence j’étais présente dans l’ashram, je les voyais dormir et ils croyaient m’aimer. Sincèrement ils croyaient m’aimer, endormis, ignorant même ce qu’est l’amour. L’amour est le jaillissement total, le don total. Le don le plus suprême est de rompre avec l’enfermement dans la croyance d’être limité, d’oser être le feu de la présence. L’intensité, presque personne ne l’acceptait. Ils dormaient et marchaient comme des somnambules croyant venir vers moi. Ceux qui viennent vers moi sont ceux qui choisissent d’être flamme vivante. C’est simple, exigeant mais simple, comprenez-vous ? Il suffit d’être présence, et qu’est-ce que la présence ? C’est la flamme éternelle, c’est le feu vivant. Alors les voiles s’écartent, les mensonges tombent, la fréquence vibratoire change. Vibrer à l’infini.

Ils ont cru cela trop difficile car ils n’avaient pas compris. Pourtant il avait tout dit, ce Frère que nous aimons tant. L’on ne peut mettre les pieds sur deux barques à la fois, il faut bien choisir sa barque avec enthousiasme. Ils ont cru pouvoir choisir de garder un pied dans la léthargie et un pied dans l’approche de l’enseignement. Cela n’amène pas à la transformation. Cela peut amener une certaine compréhension plus ou moins mentale, plus ou moins éclairée. Et l’on se croit riche. La seule richesse est d’être le dévot, la dévote de l’éternelle flamme, cette énergie qui consume tout dans la présence et l’offrande de soi à soi, l’offrande de soi au Suprême. Il ne peut y avoir d’offrande s’il y a séparation. Ce n’est que simagrée.

Oser le choix de l’union. Cela veut dire déposer toutes les croyances, toutes les habitudes, toutes les apparences, tous ces faits préétablis par le collectif, par la dualité.

Cela implique déposer aussi l’attachement aux ressentis. Lorsque l’on s’enflamme, la flamme vivante consume l’attachement aux ressentis, l’attachement aux ressentis, le savez-vous, est peut-être l’une des plus grandes causes de la souffrance. Et la souffrance, le savez-vous, est l’un des plus grands mensonges. Ce n’est pas le ressenti qui peut guider la barque de la vie, mais le feu vivant d’être le-la dévot-dévote du Suprême et cela ne peut qu’être au sein de l’unité.

Maintenant continue l’accompagnement. La beauté est que l’ashram s’est étendu bien au-delà de Pondichéry. Inutile d’aller à Pondichéry. Le Pondichéry, le temple, est présent partout pour ceux et celles qui choisissent de vivre l’invitation inhérente au temple.

Auteur : Agnès Bos-Masseron

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