Message de l’Être reçu par Agnès Bos-Masseron
L’heure est à l’ouverture, l’heure est au grand éveil. Et cette ouverture et ce grand éveil impliquent de retrouver l’art de l’incarnation, bien loin des codes de survie qui régissent l’existence des êtres humains, bien loin même des croyances véhiculées dans les domaines spirituels. Bien sûr, il peut y avoir des degrés de pureté de vie, d’hygiène, d’éthique.
Le grand éveil, l’ouverture, c’est le retour à l’âge d’or. L’âge d’or, l’humanité sait-elle ce que cela signifie ? Il est un état de vie dans lequel la physiologie est ramenée à une fréquence vibratoire telle que le sang est d’or. Porter cette vision.
Les sages de tous les temps ont décrit cette vision. Beaucoup ont aspiré à ramener les codes. Et beaucoup, dans cette illusion du temps linéaire, savaient que l’heure n’était pas venue. Ils ont ramené une vision, des concepts, et cela était beau. Ils ont fait de leur vie des laboratoires d’expérience et cela était beau.
Maintenant, la physique le dit, le temps se courbe pour se fondre dans l’infini. L’infini est maintenant. Maintenant, une autre potentialité. Encore faut-il accepter de déposer les croyances, les concepts et surtout les faux savoirs.
Dans le laboratoire de la conscience, il convient d’analyser les données physiologiques et de voir quel est l’état de la physiologie, quel est l’état des ondes cérébrales, quel est l’état de la composition du sang, quel est l’état de clarté des organes. Le corps est-il une pulsation de lumière qui émerge du silence, retourne au silence ?
Regardez-le ce corps, contemplez-le. Le cerveau, le cœur, les organes sont pure lumière. Les rayons unissent les organes au cosmos, aux planètes, au Grand Soleil Central. Tout dans sa structure est pure joie.
Comprenez-le, il ne s’agit pas d’une personne qui aspirerait à ramener son corps à cette réalité puisque cette réalité est éternelle. Il s’agit d’accepter l’honnêteté suprême, non mentalement, non égotiquement, non émotionnellement, par ce sentiment le plus fin qui est le soma, l’énergie-sentiment-pureté qui est la vie et qui nourrit le corps lumière.
L’heure est venue concrètement à ramener la multidimensionnalité, concrètement. La Douce Mère, les grands sages l’ont pressenti. La multidimensionnalité est l’évidence de maintenant. La linéarité accompagne le monde mental tridimensionnel. La Terre est maintenant paradis de lumière. La dévotion, le service, l’incarnation, c’est d’accepter cela, de servir cela, non mentalement, non émotionnellement, non égotiquement, mais en unissant le fonctionnement mental, émotionnel, égotique, au sentiment le plus fin qui est le soma, la substance la plus fine qu’est le corps.
Alors puisque l’invitation reste au concret de l’incarnation, quelle est la clef ? La clef est révélée depuis l’éternité. Elle est la pleine présence, maintenant. La pleine présence inclut en elle tout un programme de vie, tout un style de vie. Honorer son incarnation en l’offrant à l’ultime, l’ultime incarné. Ramener sa structure corporelle au plein jaillissement pour que l’évidence soit que le corps est lumière.
Vous le voyez, ce phénomène que beaucoup nomment ascension et qui est exprimé depuis tant de niveaux et tant de points de vue, ce phénomène, cet état d’être, cet état de vie, est l’ultime du grand éveil.
On ne peut pas par honnêteté accepter que l’Être soit pure lumière, infini, éternel, et que la matière soit périssable. Où serait la logique ? Quel aveuglement a permis que cela devienne la norme de la compréhension ? Il faut bien que l’Être s’expérimente à travers tous les états comme l’eau peut s’expérimenter sous forme de glace, d’eau courante, d’eau stagnante, de vapeur, de lumière, car tous les éléments ont leur source dans la lumière.
L’ultime honnêteté est de tout rendre et d’accepter les règles ou les lois qui régissent la vie lumière. Cela passe par la pleine présence, la pleine présence au corps lumière. Cela passe par honorer le corps lumière en acceptant cette réalité corporelle uniquement.
Cela est exaltant, magnifique et exigeant car l’on ne peut plus alourdir le corps, l’encombrer, le laisser en stagnation, l’alourdir d’émotions puériles. On ne peut plus si l’on dit oui. Il n’est pas honnête de dire oui tout en disant non. Une évidence, n’est-ce pas ? Un choix, oui ou non. Et ce oui ou non lui aussi est illusoire puisque de toute façon, de toute éternité seule est la lumière et le corps est lumière. Seule est la multidimensionnalité.
La beauté est que dans le jeu du temps qui semble s’étirer, vient le moment de la grande courbe. Le temps entre dans l’infini. Le temps entre dans l’éternel. L’espace entre dans l’infini. L’espace entre dans l’éternel. Toutes les aspirations sont tournées vers ce moment du temps. Et puisqu’il reste quelque illusion du temps qui passe, pourquoi ne pas offrir cette illusion à sa source ?
Concrètement, au-delà de l’abstraction de la pure conscience, concrètement la relation avec la matière peut-être dans ce regard que la matière est lumière, ce regard exaltant, magnifique et exigeant.
Les codes ont été redonnés, les codes de l’incarnation qui vont bien au-delà des standards un peu améliorés de ce qui se veut être le nouvel âge ou ce qui se veut être la vie spirituelle, bien au-delà des standards normaux un peu améliorés. C’est cela la beauté car il est fatiguant n’est-ce pas, de monter les marches du progrès. Il est bien plus simple et plus vital de tout rendre et d’accepter de vivre son quotidien selon les lois lumière.
Le soleil est le guide. Le matin, l’heure est à la vitalité. La relation avec tous les plans, tous les niveaux de l’individualisation, est relation d’amour et de respect. Tout est rendu à la source éternelle. Le matin est offert à la vitalité et au silence car la vie quotidienne est cette alternance de silence et de vitalité.
L’hygiène ne peut qu’être absolue. L’hygiène vis-à-vis de l’extérieur n’est qu’un reflet de l’hygiène vis-à-vis de l’Être que Je Suis, ceci exprimé au nom de chaque être. Être en phase simplement avec la réalité de la beauté de l’Être. Non pas une personne qui voudrait monter les marches d’une amélioration, le lâcher-prise total de la personne qui s’offre à l’éternité de la noblesse de l’Être.
Ainsi, tout comme une symphonie, l’outil, l’instrument, doit rester accordé, parfaitement accordé. Cela ne nécessite qu’une oreille fine et l’exigence du musicien ou de la musicienne. Dès une petite déviation, l’instrument est de nouveau accordé joyeusement, car c’est magnifique un instrument qui joue juste la symphonie de la vie.
L’hygiène est donc unie à la plus grande vigilance, et la vigilance est unie au plus grand amour, à la plus grande exaltation. Ainsi, parce que tout est offert et tout est uni à ce plus grand amour, à cette plus grande exaltation, tout est nourri. Plus d’effort, plus de tension, la joie d’être vivant et de rendre hommage à la vie.
Cette hygiène s’applique à tous les niveaux. La relation au corps, celle des sentiments, la relation à l’ego qui sans cesse ne peut que s’offrir pour déposer les voiles, les voiles du faire semblant. Faire semblant d’être spirituel, faire semblant d’être évolué, faire semblant d’être intelligent. Faire semblant et quoi encore ?
C’est bien plus beau que cela l’incarnation, c’est rendre hommage à la pure spiritualité de la vie qui est lumière, et la matière est lumière. Rendre hommage au sentiment le plus fin et offrir tous les voiles des émotions qui pourraient obstruer ces sentiments les plus fins, du moins en apparence. Rendre hommage au corps lumière et servir la lumière dans la relation avec le corps.
La lumière est la vie. Ainsi choisir les modes de vie, les aliments regorgeant de vie et laisser les modes de vie qui sont les sous-produits de la croyance qu’il puisse y avoir dissociation entre matière et lumière.
Entrer en relation avec le corps, le nourrissant de joie, de dynamisme, d’amour et d’aliments vivants, et rendant hommage à son infinie intelligence puisque le corps lumière s’autoguérit, s’autonourrit même, de façon ultime.
Entrer en relation avec la sphère mentale en lâchant prise du contrôle de l’ego qui sert le fonctionnement mental au lieu de le laisser s’unir à la source de l’intuition, la lumière qu’est le cœur. Et là encore accorder avec toujours plus de finesse, accorder, car même s’il est dans la courbe du temps des millions et des millions et des millions d’années lumière où l’humanité se sait être lumière, ce petit laps de temps dans l’illusion de la densité a généré des habitudes, des illusions, un ego qui croit devoir tout diriger et qui récupère, et qui récupère… Et c’est cela, n’est-ce pas, qui a généré la pauvreté de bien des enseignements spirituels, car les êtres croient savoir, croient comprendre, et l’ego récupère. La compréhension, le savoir lumière est placé dans un cadre et coupé de sa source. Bien sûr, rien ne peut être coupé de sa source et simultanément le libre arbitre fait que les illusionnistes génèrent des illusions, comme les magiciens.
Auteur : Agnès Bos-Masseron
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