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Par Foelia 

La notion de faute est un fardeau illusoire par lequel on peut aisément vous maintenir esclaves. Cela a été savamment instillé au fil des siècles et millénaires pour vous maintenir sous cloche. Quelle intelligence, n’est-ce pas, d’être ainsi parvenu à créer un troupeau qui s’inflige lui-même une punition constante ? Il est temps de quitter ce lieu fictif. C’est une prison malsaine. Votre libre-arbitre est en train de se réveiller et c’est un bien. Continuer à s’emmurer dans la culpabilité est maintenant redevenu un choix, plus une obligation. Il y a assez de conscience maintenant pour discerner le stratagème.

Comment quitter la culpabilité ?

En concevant qu’il est impossible de faire vivre à quiconque quelque chose qu’il n’a pas choisi en un point de son âme.

C’est difficile à admettre ! Cela signifierait que tout ce qui arrive, et ça peut être terrible, est aussi choisi par la « victime » d’une situation ?

Le monde dans lequel il existerait des bourreaux et des victimes est un monde de basses vibrations. Vous y séjournez en le perpétuant à chaque fois que vous vous sentez victime d’une situation ou d’un être. La clé pour s’élever au-delà de cet état de conscience peut être de simplement considérer vos responsabilités. Vous pouvez vous placer sur ce niveau des choses avec cette question : « Qu’ai-je souhaité travailler, dans mon parcours d’âme, en prenant rendez-vous avec cette personne ou cet évènement qui m’occasionne une souffrance ? »

Quel grand pas à franchir ! Alors qu’il est si simple de condamner l’autre en lui faisant porter la faute… ou de se condamner soi-même !

Oui, ce n’est pas un petit pas, mais un gouffre à franchir entre les mondes. Souvent, vous demandez où est la porte vers ces dimensions plus libres. Eh bien la voici nommée une fois de plus. Vous voyez que c’est une porte intérieure et que sa clé a la forme d’un choix que vous seuls pouvez faire, individuellement.

La clé serait donc une croyance : croire que tout est choisi par notre âme, même ce que nous pensons subir, même les pires rencontres !

Une croyance choisie consciemment n’est plus tout à fait une croyance. La conscience, la volonté et l’amour nécessaires pour changer de regard la transforment en création. Ainsi, vous créez un autre monde, sciemment, volontairement, dans lequel personne n’est accusé ou condamné, mais où chacun est totalement responsable de ce qui lui arrive, même s’il ne se souvient pas l’avoir choisi.

Je sais que vous avez du mal à passer dans ce regard, parce qu’il y a des situations qui vous paraissent tellement injustes que vous trouvez simplement normal de mettre la faute sur quelqu’un en particulier, ou sur la malchance. Et cette vision sera toujours vraie. Personne ne viendra jamais vous prouver que vous avez tort de voir les choses comme ça. Votre monde entier vous confirmera toujours que vous avez raison de faire porter la faute à quelqu’un, qui peut être vous-même. La seule chose qui peut commencer à vous réveiller, c’est de distinguer de plus en plus clairement à quel point vous perpétuez la souffrance en laissant le monde dans cet état. Un jour, vous aurez tous assez de conscience pour voir à quel point l’accusation de l’un d’entre vous vous condamne tous à souffrir inutilement. Un jour, ce sera tellement clair que vous ne le ferez plus et que votre regard se tournera tout naturellement vers le pardon.

Vous n’êtes jamais obligés d’attendre ce jour où cela se fera naturellement parce que ce sera l’heure pour la conscience humaine, parce qu’elle aura atteint globalement cette maturité. Vous pouvez dès à présent vous hisser sur ces fréquences qui représentent le futur des perceptions humaines. À tout instant vous pouvez déjà attirer ce futur dans votre présent. Prendre cette responsabilité dès maintenant fait de vous des pionniers de cet état de conscience, et vous contribuez ainsi à l’ancrer davantage dans le champ global des perceptions humaines, sur votre planète. En agissant déjà aujourd’hui depuis ce regard, vous facilitez le passage à tous vos frères humains.

Je ressens ici comme une peur : celle d’être moins empathique. Depuis cet état de conscience où on considère que tout est choisi par notre âme, on ne peut plus dire à un ami, pour le consoler : « Telle personne est horrible de t’avoir fait ça ! » Si on pose à notre ami qui souffre d’une injustice la question : « Qu’est-ce que ton âme voulait apprendre dans cette situation ? », où est la place pour l’émotion.

Cela n’empêche nullement de la reconnaitre. Tu peux assurément lui dire : « Comme ce sentiment d’injustice est douloureux à traverser ! Je suis à tes côtés. L’émotion fait partie du chemin. C’est même elle qui l’enclenche. C’est pourquoi elle doit être accompagnée avec le plus de conscience et de bienveillance possible.

L’important est de toujours respecter chacun là où il se trouve, sans chercher à le convaincre. Vous pouvez toujours partager votre point de vue lorsque vous percevez une ouverture, mais pas la peine d’insister s’il n’y en a pas. Certains ne connaissent que l’accusation de l’autre pour atténuer un peu leur souffrance. Chacun fait ses expériences à son rythme. Tout le monde n’est pas à l’endroit où il peut distinguer qu’accuser l’autre, c’est se condamner soi-même à revivre la même expérience, jusqu’à comprendre qu’on peut quitter ces vibrations-là en prenant toute la responsabilité de ce qui nous arrive.

Bien sûr, ce que vous considérez comme le malheur vous arrive toujours par l’intermédiaire de quelqu’un ou d’un évènement. Ce que vous pouvez changer, changez-le. Parfois, rien n’est modifiable extérieurement, mais il vous reste toujours la possibilité de modifier votre regard intérieur en inventant que votre âme avait choisi cela pour grandir.

Tu dis « en inventant ». Ce n’est donc pas forcément réel !

Pensez-vous que vous percevrez le réel sans vous déplacer en lui ? Oui, la créativité, l’imagination, sont bel et bien vos outils privilégiés pour visiter le réel. Tant que vous ne montez pas dans le véhicule de l’imagination, vous ne trouverez rien de plus que ce que vous percevez déjà. Je sais que ce n’est pas facile à comprendre pour la majorité d’entre vous. Vous croyez dur comme fer au fait que le réel vous précède de manière fixe et inflexible. En réalité, c’est votre conscience qui devient fixe et inflexible lorsque de telles croyances sont acceptées par vous. Ce que nous souhaitons vous rappeler le plus souvent possible, c’est que votre conscience dispose de ces degrés de liberté. Rien ne devrait plus vous empêcher de retrouver cette mobilité maintenant.

Ainsi en va-t-il de la culpabilité. Chacun de vous en porte son lot, et certains évènements qui vous arrivent viennent vous le rappeler avec fracas. Considérez ceci comme une invitation au nettoyage de vieilles mémoires, de vieux programmes, de vieilles croyances. Opérez ce nettoyage en choisissant de vous hisser volontairement sur le plan de la responsabilité, qui est ce que vous appelez souvent la quatrième dimension de votre être, et, si vous le pouvez, cherchez aussi la porte vers la cinquième. Elle se trouve au coeur de la consolation. Reconnaitre une culpabilité et la laisser partir s’accompagne souvent de larmes. C’est votre coeur qui libère une tension. La place est alors libérée et vous pouvez recevoir un surplus d’amour.

Notez la clé de cette porte, même si ce n’est pas la seule : « Je choisis d’explorer ce monde où tout serait un choix d’âme, de la part de tous les protagonistes, et je me demande ce que mon âme voulait apprendre dans cette situation, tout en accueillant l’émotion qui est là avec tout mon amour. »

Merci, Loya, d’avoir dessiné cette nouvelle clé pour nous.

Source : foelia.net