Transmis par Frédéric-Arémis Florin
La gravité… Qu’est-ce que la Gravité de l’Homme, si ce n’est le point d’équilibre que celui-ci peut choisir de trouver entre donner et recevoir en l’instant présent, là où le passé n’est que ce qui vous a permis d’être ce que Vous Êtes, là où l’illusion du futur n’est pas.
La gravité… Cette grande oubliée dans le monde que vous vivez où vous avez développé l’art de la simulation dans et par l’illusion.
Comprenez que vos problématiques, vos rapports à l’autre, vos habitudes semblent toujours centrées sur le devenir, et non pas l’être. C’est ainsi que vous faites en présence et dans l’instant présent, en fonction du devenir, et non pas du présent. C’est aussi ainsi que vous projetez pour vous le devenir, même s’il s’agit de celui lié à un masque, un costume, celui que vous vous êtes fixé d’atteindre, pis, que la société matricielle vous impose. Cet apprentissage, celui que vous mettez en œuvre tous les jours, vous a été inculqué de manière séculaire et transgénérationnelle.
Pourquoi ?
Car on vous a appris que pour nourrir votre corps, il vous fallait apprendre à vous servir de votre seule intelligence reliée aux seules choses terrestres, ce que nous appellerons l’intelligence rationnelle, et d’avoir les réflexes nécessaires à votre survie. C’est ainsi que l’on vous a appris qu’il vous fallait être le meilleur, comprenez qu’il vous fallait dominer absolument tout ce qui vous faisait / fait mal / souffrir plutôt que de vous y soustraire. Que plus vous prendriez du pouvoir purement terrestre, moins vous souffririez… C’est une aberration que les méchants garçons ont su insuffler depuis des éons aux fins de s’enrichir, eux, plus particulièrement au détriment de votre humanité en créant le manque. Que ce soit un manque affectif ou matériel. Une fois ce manque créé, apparaît l’envie, la jalousie, la convoitise, la ou les peurs de ne pas avoir, de ne pas être conforme aux normes, et bien d’autres choses encore.
Aujourd’hui, il vous est demandé d’observer.
Plus exactement de réapprendre à observer.
En redevenant cet homme qui devient un spectateur.
Non pas du monde qui l’entoure, MAIS AVANT TOUT DE LUI-MÊME.
En effet, c’est dans l’observation que vous devenez le spectateur d’une Entité, et cette Entité, C’EST VOUS.
Observez-vous, et rappelez-vous que s’observez, c’est aussi ne pas se juger.
Qu’allez-vous voir de vous-même ?
Une Entité qui s’agite en tous sens !
Rappelez-vous que l’observateur voit en l’instant présent cette Entité – Vous – dans le présent, ni avant, ni après. Ainsi de vous voir en train de faire des pieds et des mains, de vous agiter pour contenir et avoir la matière ainsi que celle qui vous échappe. Vous faites comme si le but ultime de cet agité-là était de rendre la matière qui vous entoure invulnérable et permanente, en deux mots : “votre devenir”.
Aussi, au jour le jour, le retrait de ce qui apparaît essentiel à vos yeux matriciels – pour la construction de ce devenir – déclenche en vous d’épouvantables souffrances, éveillant en vous l’attitude de l’Enfant Blessé.
Dès lors, vous avez ou non le choix de commencer votre travail intérieur, comprenez qu’il s’agit bien d’un travail personnel en reliance avec l’ego ou le mental non maîtrisé pour littéralement éclater le sens et votre notion du dominé et du possédant.
Qu’est-ce que votre société a appris à l’enfant, si ce n’est que l’enfant est dominé s’il ne possède pas…
Cet apprentissage demeure inscrit en vous, celui d’avoir dans la matière et sur le long terme pour ce devenir, pour dominer l’autre. C’est aussi ainsi que dès votre plus jeune âge vous êtes habitué à dépendre de l’autre, et quel que soit votre âge, qu’avec cet autre, vous entretenez une relation nourricière d’où dépend, et qui fixe votre volonté ‘à vivre’.
Nous nous expliquons.
L’observateur peut se voir uniquement lui, et seulement lui.
S’il ne considère plus son propre échelonnement par rapport à l’autre dans l’avoir de matière pour dominer l’autre, que lui reste-t-il pour fixer sa volonté ‘à vivre’ ?
Posez-vous cette question en plein cœur, loin des méandres rationnels appris.
C’est ainsi que vous reconsidérerez le ‘don de soi’.
C’est ainsi que vous pourrez comprendre que l’abondance et la sérénité tant promise par votre société ne sont que des leurres.
À qui appartiennent ces leurres, si ce n’est aux autres – ce que vous, vous n’avez pas – qui, à vos yeux témoignent par leurs seules existences et présences votre appartenance ‘à ce qui n’est pas vous’.
Reconsidérer et comprendre cela vous permettra votre Nouvelle Naissance qui célèbre tout simplement le fait de ne pas devenir, mais d’Être tout simplement.
Je reviendrai à vos côtés prochainement, par la voix d’Arémis pour vous transmettre d’autres enseignements, encore et encore.
Mon nom ?
Parmi tous les noms que l’on m’a donnés au travers des siècles…
L’un d’entre eux est le ‘Roi Pêcheur’ (…).
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