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Par Foelia 

Parce que nous avons choisi d’expérimenter en détails ce passage. Parce qu’il y a un plan, mes amis, un plan magnifique que nous avons à traduire dans la matière dense. Et parce qu’il y a de l’enthousiasme disponible pour ce faire.

Serais-tu déçue si ce « plan » ne fonctionnait pas ?

Nous n’agissons pas avec des « si » sur notre plan. Dès la cinquième dimension, tous les « si » deviennent des choix. Nous choisissons volontairement quelle possibilité nous souhaitons expérimenter. Pour ma part, j’ai choisi la réussite de ce passage. Je fais donc partie de ceux qui vont dans cette direction. J’ai pris la direction de l’histoire qui commence par : « Et si ça continuait ?… »

Tant qu’il y a une conscience qui perçoit un potentiel magnifique au bout d’une expérience, elle souhaitera explorer jusqu’au bout cette possibilité. Vous devez comprendre qu’en sixième dimension, tous les possibles sont envisagés et envoyés pour expérimentation dans la cinquième dimension. Cette manière de le dire n’est pas exacte, mais donne une perspective.

Vous ne devez ainsi donc pas vous tracasser de « ce qui va vous arriver ». Vous visiterez les possibilités que vous choisirez d’expérimenter, et c’est tout. Et, pour autant que ces possibilités contiennent des occasions de floraison pour votre âme, vous suivrez leur chemin.

Pour ce qui concerne notre cité, c’est ce chemin que nous explorons ici et, je vous le dis, il y a un bel avenir rempli d’aventures dans cette direction.

As-tu déjà une perception de ces aventures futures ?

Vous devez comprendre que plus on regarde en direction du futur, plus il devient présent. Il se façonne par l’attention que nous portons sur lui. D’abord, sa forme est vaporeuse, grossière, mais, déjà, on peut en ressentir un parfum. Plus nous décidons de le regarder, plus il se condense, se concentre, et plus les détails peuvent en émerger. Tout existe en potentiel, mais le degré de détail dépend de la conscience qu’on porte sur ce potentiel. Comprenez-vous ? C’est notre regard soutenu qui façonne la matière dense.

Ainsi, plus nous décidons de porter notre regard sur cette cité, plus nous voyons ce qu’elle nous rapporte comme expériences et comme occasions de croissance.

Un jour, Ishtar avait dit que tout existait déjà, mais que nous inventions constamment l’histoire de comment nous y sommes arrivés.

C’est exactement ça. Le but est atteint à l’instant même où il est défini. Reste ensuite à parcourir le chemin qui nous sépare de lui, dans le degré de détail qui nous réjouit. C’est ainsi que l’infini est infini dans cette direction : par son degré de détail qui peut sans cesse se raffiner.

Je vous confie ici une vision de sixième dimension, ou du moins une traduction émanant d’un état de sixième dimension. Ne vous formalisez pas si c’est difficile à intégrer. Ce n’est que le parfum d’expériences futures qui vous seront accessibles à tous, dès que vous aurez assez souhaité murir dans cette direction.

J’aimerais te demander : l’éclosion d’une âme, d’une conscience, s’opère-t-elle dans une direction particulière de l’univers, qu’on pourrait appeler une dimension ?

L’éclosion de la conscience s’opère dans toutes les dimensions.

Je veux dire : existe-t-il une dimension dans laquelle notre âme a déjà « éclos » ?

Oui. C’est la dimension originelle que nous appelons « la Source ». Mais tout ceci est sujet à caution, parce que pour le percevoir, nous devons nous libérer de toutes nos illusions d’optique. La réalité, c’est qu’effectivement tout est déjà fait. Mais le temps nous donne l’occasion d’expérimenter les différentes voies qui ont permis de tout faire. Et c’est ce que nous faisons présentement, tout en conservant constamment notre esprit rattaché au Présent des présents. Une fois encore, ne cherchez pas à comprendre en opposant des états. Comprendre, cela signifie réunir en soi les apparents contraires. Ainsi, nous sommes « en même temps » une âme qui expérimente les chemins du Comment, et un esprit conscient de tous les Pourquoi.

Le problème, dans vos dimensions, sur vos plans de conscience, c’est que vous voulez découvrir d’autres plans parce que, profondément, vous voulez fuir celui sur lequel vous vous trouvez. Or, cette fuite de soi est une illusion qui limite votre champ d’investigation. Apprenez à regarder ce qui est difficile et à l’intégrer. Ainsi, vous ne dépenserez plus votre énergie à vouloir fuir votre présent, et tous les autres présents vous ouvriront leurs portes. L’une des principales barrières de vos perceptions, c’est cette dépense constante d’énergie dans la fuite, dans la non-acceptation de ce que vous explorez. Ce refus est à la base de la réduction de vos points de vue.

Sur ton plan, n’y a-t-il pas de refus ?

Disons que, là où je suis, j’ai appris à accepter l’idée de refus. Comme je l’accepte, je ne cherche pas à la chasser hors de moi. Ainsi, je connais la possibilité de refuser, mais ne réduis pas mon monde aux dimensions de ce refus. Si vous faisiez de même sur votre plan, vous pourriez conserver votre vie actuelle et tous ses attributs, tout en ayant la possibilité d’expérimenter les six directions que je perçois. Vous portez tous ce potentiel en vous. Ce n’est pas votre condition humaine incarnée qui vous prive de quoi que ce soit. Il n’est pas utile de vouloir la fuir. Au contraire, plongez-y totalement ! Acceptez pleinement l’expérience que vous avez choisie, et votre corps et toutes ses cellules pourront apprendre à recevoir une capacité de perception bien plus vaste. Vos capacités éternelles pourront naitre jusque dans le temporel, sans l’annuler. Tout en un. C’est le projet !

Une fois de plus, tu nous emmènes si loin !

Non, Foelia. En réalité, tu ne fais que pousser les portes par toi-même, et je ne fais que le tour du propriétaire avec toi. C’est ta curiosité qui est ici à l’oeuvre. Ta curiosité et ta nostalgie.

Beaucoup peuvent lire ces mots et n’y entrevoir qu’un charabia, éventuellement intéressant au niveau intellectuel. Tu ne fais que traduire un réel voyage de ta conscience dans des mots, des concepts, des idées. C’est une création ! Créer, c’est explorer l’univers. Et c’est important de créer : c’est importer des chemins, confectionner des connexions avec des concepts. Les concepts ne sont pas le coeur, mais la voie.

Les concepts sont nécessaires pour voyager, pour explorer l’univers ?

Ils sont essentiels pour dépeindre le paysage, et donc pour communiquer. L’expérience de l’univers ne repose sur rien d’autre que sur l’être, mais sa création et son expansion reposent sur nos choix d’expression.

Vous considérez encore l’art comme un simple moyen d’expression et ne le voyez pas encore assez comme un moyen de locomotion. L’oeuvre exposée peut être une porte, mais il reste toujours à l’ouvrir. L’univers qui vous entoure n’est fait que de portes que, trop souvent, vous regardez comme des tableaux statiques. Poussez-les ! Vivez les expériences à votre disposition en osant en franchir le seuil. Chaque seconde de votre temps est une porte qui donne sur l’infini, et vous pouvez la pénétrer jusqu’aux confins de l’univers. Ce n’est pas une image. C’est une invitation que je vous lance. Si vous plongiez dans chaque seconde comme dans une oeuvre sans fond, tout changerait dans vos perceptions. C’est ce mouvement que nous tentons de réactiver en vous, moi et tous mes amis de la flotte d’Ishtar. Nous sommes faits comme vous, à la différence que nous n’avons pas oublié cette capacité de notre conscience à se plonger et se prolonger dans chaque image, chaque seconde, chaque regard.

Si je reprends le début de ce dialogue, je me demande toujours : pourquoi tant de moyens déployés pour nous aider à réactiver cette capacité en nous ?

Parce que nous sommes vous-mêmes qui, depuis le but fixé de longue date, sommes venus vous rappeler le chemin que nous nous sommes proposés de parcourir d’un bout à l’autre du temps. Si vous êtes sensibles à ce qui est partagé ici, c’est parce que votre choix penche pour la préservation de ce monde, et que cela nécessite cette ouverture, ce rappel. Vous venez du futur pour vous rappeler à vous-mêmes la direction de la vie. Et vous passez par ma voix parce qu’il faut bien un intermédiaire pour commencer. Un jour proche, ma voix ne sera plus nécessaire, puisque vous y reconnaitrez la vôtre. N’est-elle pas le signe d’un rapprochement ?

Source : foelia.net