Nous avons perdu peu à peu toute notre force et, de manière similaire, toute notre souveraineté, car le système nous a rendu passifs et donc complètement éteints. Il nous a doucement, mais surement désactivés de la vie, n’ayant finalement pratiquement plus de rapport avec elle, mais seulement avec l’idée que nous nous en faisons.
Notre force est dans notre rapport au vivant et sans ce rapport, tout en nous s’évide. Tout notre temps, toute notre force et donc toute notre énergie sont transférées dans les structures de récupération du système. Sans notre temps, sans notre énergie et donc sans notre force, que pouvons-nous faire d’autre que tout ce que l’on fait habituellement ?
On ne peut rien faire d’autre et c’est bien le but du système ! Pour émerger de toute ta passivité, tu n’as pas d’autres choix que de sortir déjà du monde illusoire dans lequel tu projettes toute ta vie, car sans ça, tu continueras d’œuvrer là où tu ne pourras jamais rien faire si ce n’est de continuellement interférer avec ton expérience réelle de ta vie de tous les jours.
Ce monde illusoire est ce qui te coupe du rapport avec la vie. Tant que tu œuvres dans cette réalité chimérique, tout ce que tu feras servira seulement le système, tout en te ponctionnant sans cesse, tout ton temps, toute ton énergie et donc toute ta force.
Tu dois apprendre à inverser ce que le monde verse en toi, car sans cela, tu restes un outil du système et donc un rouage de la mécanique extrême de prédation du système. Ce monde est un système de prédation gigantesque, il a créé des subterfuges dans toutes les couches et les courants idéologiques de notre réalité pour que l’on puisse se battre les uns les autres et ainsi, ils peuvent à loisir récupérer toute l’énergie générée par toutes nos peurs, toutes nos haines et toutes nos émotions discordantes.
Nous sommes tous persuadés du bienfondé de nos batailles, mais toutes ces batailles sont créées sans cesse de toute pièce pour que l’on se perde et s’éteigne de l’intérieur. À la fin, on n’aura plus rien, plus de temps, plus d’énergie, plus d’envie, plus de force pour se lever le matin, plus d’espoir, plus de foi en la vie puisque ce monde nous aura transformés en machine de guerre perpétuelle.
Tu es devenu passif parce que tu vis à travers un rêve qui te désactive ainsi de ta vie réelle. Il faut te réveiller de ce cauchemar dans lequel tu te crois être. Ce rêve que tu prends pour réel est là pour te rendre toujours plus passif, toujours plus éteint, toujours plus manipulable et donc constamment plus transformable.
Tant que le système pourra œuvrer en toi face à tout ce que tu vis, tu ne pourras plus posséder assez de force pour te battre contre lui. Finalement, tu n’as pas besoin de te battre contre lui ou contre quiconque puisque c’est le principe même de la bataille qui te désactive de ta vie. Tu as juste besoin de comprendre qu’il n’existe pas d’autre bataille, que seulement celles qui sont en toi et qui te leurrent dans toutes tes croyances insensées que tu projettes sur les autres comme sur le monde.
La bataille est dans ta conscience, car tout ce que tu ne vois pas encore en toi se projette sur les parois réfléchissantes de ton monde extérieur. Ta réelle bataille est celle d’affronter toute ton inconscience qui permet de générer toute cette structure de croyance qui opère contre toi parce qu’elle te désactive face à des croyances insensées et mortifères.
Notre force est dans la vie et c’est donc la vie qu’il faut rechercher dans notre réalité. C’est dans son rapport à elle que l’on peut se laisser être afin de comprendre comment éclore en elle. C’est toute une inversion de valeur et de rapport que l’on doit mettre en place dans le but de pouvoir grandir sur le tuteur de la vie et de nous voir évoluer enfin vers toutes les hauteurs de ce que nous sommes réellement.
En contre partie, ce système dystopique est là pour nous enfermer sous terre et tant que l’on ne prend pas de la distance avec celui-ci, on ne pourra pas comprendre comment fonctionner différemment. Fonctionner autrement, c’est apprendre que ce n’est plus par rapport à ce que l’on croit que l’on doit vivre, mais c’est seulement avec le rapport à la vie, soit dans l’expérience authentique de notre être, que le savoir émerge et nous montre tout ce que nous ne voyons pas avant.
Ainsi le rapport à notre réalité se transfère de notre tête et donc du mental, à notre expérience de la vie qui laissera émerger ce que l’on a besoin de comprendre pour déjà sortir du système qui nous enfermait et ensuite nous montrera comment générer une nouvelle réalité.
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