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Message de l’Être reçu par Agnès Bos-Masseron.

Le corps physique n’est que le reflet, la précipitation des pensées, des émotions ou des sentiments. Le corps de lumière est la précipitation de ces sentiments les plus fins qui sont l’essence de l’ouverture et l’essence du cœur. Le corps de lumière n’est pas quelque chose que l’on atteint en transformant le corps tridimensionnel, il est l’omniprésence de la réalité de l’être incarné vécu au niveau le plus fin des sentiments. L’expression spontanée des sentiments est le corps d’éternelle lumière. Il est là éternellement maintenant.

Le corps tridimensionnel plus ou moins fluide, plus ou moins vital, plus ou moins vibrant est l’expression de l’union du corps émotionnel, de l’ego, de la sphère mentale. Purifier la sphère mentale, égotique ou émotionnelle par l’attention rivée sur le souffle qui traverse le corps ouvre la porte pour purifier le corps physique, qu’il se fonde dans cette réalité éternelle du corps d’éternelle lumière, parce que le cœur est éternel, parce que les sentiments les plus fins sont éternels. Ainsi le corps d’éternelle lumière, ici et maintenant, est éternel. Quel est le choix ? Que fait l’humanité ?

La clef est l’attention offerte au souffle qui traverse le corps. La clef qui ouvre à la réalité des mondes célestes est cette attention tout offerte au souffle qui traverse le corps car lorsque le corps est lumière, la création est lumière puisque c’est l’attention qui précipite la création.

L’on peut concevoir la simplicité et l’exigence de l’être qui choisit de créer la Terre lumière. Cela n’a rien à voir avec un mental qui s’agite pour condamner des gouvernements, quelque outrage, quelque offense, pour critiquer, pour nourrir de son attention quelque dysharmonie en la condamnant. Cela n’a rien à voir avec l’effort d’un aspirant qui, depuis la sphère mentale, voudrait se hisser vers quelque autre domaine. Cela n’a rien à voir avec le raidissement de l’ego qui aspire tant à devenir. Cela n’a à voir qu’avec le dévot qui s’offre à la seule réalité de la création.

Le souffle est la vie. Le souffle est le verbe. Le souffle est la flamme. L’attention offerte au souffle qui traverse le corps sans mentaliser, sans fabuler, rassemblant l’énergie par cette même attention, permet l’ouverture. Ainsi est animé le corps d’éternelle lumière. Ainsi est précipitée la Terre d’harmonie.

Auteur : Agnès Bos-Masseron

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