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Nous avons plusieurs possibilités pour pouvoir nous ouvrir à notre réalité essentielle. La plus utilisée est une voie longue et semée d’embuches, car elle utilise exclusivement la compréhension mentale. Comme ce champ est sans cesse parasité, tous les chemins qui y sont suivis vont vers des culs de sacs. Pourtant, ils restent quand même des paliers utiles et nécessaires afin d’acquérir peu à peu une meilleure compréhension de soi.

La seconde qui est beaucoup plus rapide est celle que j’expérimente et dont je vous partage à travers différents points de vue afin de vous la formaliser la plus clairement possible. Elle est directe et plus rapide, car elle utilise des procédés et des stratagèmes qui permettent de se brancher sur notre dimension originelle et qui ne peut être parasitée et donc qui reste non polarisable. Elle nous permet de nous brancher à la source même de ce que sommes et apporte ainsi un savoir essentiel sur notre expérience de vie.

On a sans cesse le choix de choisir sa voie, mais pour cela, on doit percevoir ces deux possibilités. Tant que l’on ignore cette autre possibilité, on suivra une voie longue puisque semée de nombreuses embuches et de multiples souffrances. Ainsi, se permettre de concevoir cette autre voie nous donne l’opportunité de pouvoir la choisir, enfin de l’expérimenter.

La voie courte se base exclusivement sur l’expérimentation, tandis que la voie longue utilise seulement notre champ mental qui interfère sans cesse avec notre réalité authentique. Comprendre ces deux voies est essentiel, car sans cela, on suivra par défaut la voie la plus dure et la plus longue, puisque l’on est sans cesse parasité et manœuvré dans de fausses voies (fausses voix).

Ainsi, j’apprends doucement à laisser de la place à tout ce qui me dépasse afin que cela prenne peu à peu part à ma réalité. Tout l’espace que je laisse en moi sert à cela, à pouvoir faire une expérience plus essentielle de ma réalité. Au-delà de l’habituel récit de mon personnage, existe un autre récit et donc une autre compréhension de ce que je vis.

Pour m’y ouvrir, je dois peu à peu apprendre à moins écouter mon récit habituel pour laisser de la place à un autre récit. C’est toujours une histoire de vase communicant et dans cette perspective, il est essentiel d’entrevoir quoi communique avec soi.

Tant que l’on reste dans la dimension mentale, on n’est pas à même de pouvoir savoir à quoi on se connecte, puisque ici, dans cet océan amer, tout est illusion. Comprendre cela, c’est se donner les moyens de ne plus se laisser manœuvrer par le récit de notre tête. Ce récit est ce qui structure notre réalité, mais dans un cadre de compréhension falsifiée.

On peut sortir de toute cette falsification, mais alors, on devra faire de multiples révolutions qui peu à peu se rapprocheront de la réalité de notre centre, qui est l’être source de là d’où nous provenons tous. Ou bien, on apprend directement à se brancher à notre source afin de laisser émerger la réalité authentique qu’il y a en nous.

Ainsi, j’apprends doucement à laisser de la place à tout ce qui me dépasse afin que cela prenne peu à peu part à ma réalité. Tout l’espace que je laisse en moi sert à cela, à pouvoir faire une expérience plus essentielle de ma réalité. Au-delà de l’habituel récit de mon personnage, existe un autre récit et donc une autre compréhension de ce que je vis.

J’apprends, peu à peu, à me laisser inspirer par l’être de mon être afin qu’il me montre tout ce qui n’existe pas en moi et qui façonne ainsi une réalité totalement illusoire. Je ne peux être inspiré par lui que si je lui donne de la place et donc de mon temps et de mon énergie pour m’ouvrir à lui.

Tant que mon temps est utilisé de manière inconsciente, je ne peux lui laisser de place en ma réalité pour qu’il puisse communiquer avec moi. C’est moi qui dois ouvrir la porte de ma conscience et laisser assez de place dans mon expérience pour apprendre à le sentir en moi.

Il est en moi, sans cesse, mais comme je me suis désensibilisé de sa réalité, je dois retrouver son sens, son gout, sa saveur et même l’odeur de sa réalité en moi. C’est ça le sens de sa vie, soit retrouver tout le sens de son être réel et authentique !

Je dois jours après jours prendre du temps dans ma vie pour m’ouvrir à sa réalité. Je dois ainsi mettre en place des moments qui lui soient dédiés afin de le ressentir en moi et de le laisser agir en moi. Ici, dans cette expérience avec ma propre profondeur, il n’y a que les sensations qui officient et qui me guident dans les méandres de mon être le plus caché.

Ceci est la voie directe vers SOI !

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