Par Lauren
Le 12 octobre, Pluton est passé en station directe. Dix jours plus tard, le Soleil à 29º de la Balance fait un carré à Pluton, également dans le dernier degré du Capricorne. Cela se produit chaque fois que Pluton stationne, ou semble s’arrêter, et indique un ajustement dans le cycle planétaire, qui est aussi un temps pour nous de nous ajuster à cette phase directe de Pluton. Parce que Pluton se trouve dans ce tout dernier degré du signe du Capricorne, et qu’il ne reviendra plus jamais de notre vivant, il a beaucoup plus de poids et de signification, à la fois collectivement et individuellement.
Comme nous l’avons déjà mentionné, la station de Pluton ce mois-ci s’accompagne d’un semi-carré à Saturne en Poissons. Ainsi, alors que le Soleil parfait son carré à Pluton le 22, il fait également un sesquiquadrate à Saturne le 21, mettant en lumière ce transit mineur, mais potentiellement gênant, qui a en fait commencé en janvier 2020, lorsque le cycle Saturne/Pluton actuel a débuté.
Les cycles Saturne/Pluton, qui durent environ 33 à 38 ans, peuvent d’abord être ressentis comme une destruction, un danger imminent et une peur de l’anéantissement. Mais ce qui en découle, c’est une détermination à survivre, à grandir et à évoluer à partir de ce que nous étions auparavant, en étant meilleurs et plus forts qu’avant. Cette métaphore de la destruction et du danger imminent était certainement vraie lorsque ce cycle actuel a commencé au début de 2020. Le semi-carré d’ouverture entre Saturne et Pluton, que nous vivons actuellement, est la prochaine phase de ce cycle. Tout comme la phase du croissant de lune du cycle lunaire chaque mois, c’est le moment où notre courage est mis à l’épreuve. En vérité, il peut sembler, avec les aspects Saturne/Pluton, que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Plus fort dans le sens d’une plus grande maîtrise de notre vie et de notre destin.
Pendant les 16 années où Pluton a été en Capricorne, il a exposé les failles sous-jacentes et les structures en décomposition dans la société et dans nos propres vies. Il peut s’agir de nos fondations littérales, comme les routes et les autoroutes, le gouvernement, les partis au pouvoir et leurs dirigeants, ou les fondations d’un bâtiment. Il peut s’agir de ce que l’on considérait autrefois comme des traditions ou des monuments consacrés, mais qui ne représentent plus ce que nous sommes en tant que société. Nous créons nos propres fondations personnelles sur lesquelles nous nous appuyons et dont nous dépendons pour notre sentiment d’identité et de sécurité. Elles ont pu avoir une utilité à un moment donné. Mais lorsqu’elles deviennent obsolètes ou non pertinentes, voire décadentes, il est temps de créer des structures, des systèmes et des fondations nouveaux et améliorés, plus durables, qui nous permettent de continuer à grandir et à évoluer.
Changer ses vieilles habitudes et transformer sa vie demande des efforts considérables. Cela peut même impliquer un peu de douleur et d’inconfort. Mais ce processus de changement et de transformation au sein de nos systèmes et structures de vie n’est rien de moins que le processus alchimique de transformation du plomb en or : reconstruire, réhabiliter et renaître. Et comme un papillon qui quitte son cocon de sécurité et de familiarité, il est temps de dire au revoir à ce qui est devenu trop grand et ne nous sert plus, afin de construire des structures meilleures et plus fiables sur lesquelles nous pourrons compter à l’avenir.
Ce qu’on nous demande de faire avec le demi-carré, c’est de traverser l’inconfort, le doute, le sentiment futile d’impossibilité, l’attachement à un passé qui n’est plus valable et qui peut en fait nous empêcher d’avancer. Cela peut être douloureux et effrayant. Les transits Saturne/Pluton ont cette façon de nous pousser dans nos retranchements. Ils creusent profondément, jusqu’au plus profond, jusqu’à la source. Et la seule façon d’y parvenir est de se regarder en face. Il faut faire preuve d’une humilité et d’une honnêteté incroyables pour y parvenir. Cela peut être douloureux, mais c’est nécessaire. C’est la raison d’être des douleurs de croissance.
Ainsi, alors que le Soleil éclaire le semi-carré Saturne/Pluton cette semaine, nous pourrions nous interroger :
Où suis-je coincé ?
Quels sont les habitudes et les schémas que je répète sans cesse et qui sapent tout ce que j’essaie d’accomplir ?
Quels sont les vieux clichés ou croyances auxquels je m’accroche pour la vie, mais qui ne correspondent plus à ce que je suis aujourd’hui ?
Qu’est-ce que j’ai supporté, mais que je ne peux plus ignorer ?
Qu’est-ce que j’ai dépassé, dont je n’ai plus besoin, mais dont je n’arrive pas à me défaire ?
Qu’est-ce qui doit encore prendre fin ou être libéré pour que nous puissions continuer à grandir et à évoluer ?
L’une des choses qui deviendra progressivement plus évidente après l’entrée de Pluton dans le Verseau en novembre, c’est qu’il nous est demandé de ne pas regarder en arrière vers ce qui a été, mais de nous ceindre les reins et de regarder vers l’avant, vers un monde de possibilités et de ce qui peut être. Nous sommes en train de clore une ère, tout en donnant naissance à une autre.
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Traduit et partagé par la Presse Galactique