Par Michel Canon
Trois synonymes pour exprimer la même souffrance mentale dans laquelle EST et ÉTAIT l’humanité. Oui, ÊTRE au présent et au passé pour souligner qu’il existe deux lignes temporelles bien distinctes : l’humanité qui continue d’apprendre dans l’ancien monde et l’autre qui prend un nouvel élan sous l’égide d’une nouvelle conscience dans le Nouveau Monde. Deux dimensions différentes.
J’ai de nombreuses fois écrit à ce sujet, mais ici, il s’agit de mettre en lumière l’absence de positionnement devant l’adversité.
J’appelle cet état mental le « syndrome du peureux ». C’est le fait de ne pas trancher, de ne pas prendre de décision devant certaines situations par peur de sortir de sa zone de confort psychologique et matériel. C’est le handicap principal de l’esprit humain. Malgré tout, des personnes ont convenu qu’il fallait dépasser ce blocage, sinon elles ne seraient pas en mesure d’occuper le nouveau paradigme.
C’est ce frein, dans son avancement, qui a conduit l’humanité à sa perte de souveraineté durant des siècles. Dominé par des êtres sans scrupules qui ont profité de cette faiblesse pour appliquer différentes techniques de manipulation afin d’asservir les esprits fragiles. Il est très facile de manipuler l’être humain, l’histoire déborde d’exemples à ce sujet.
Il ne s’agit pas de dénigrer ce qui est un fait, mais de faire comprendre que l’exercice de l’existence est rempli de contradictions qui mettent à nu la conscience. C’est l’utilité de cet apprentissage de la vie qui sert l’évolution personnelle et l’accession à un autre système de valeurs qui conduira inexorablement vers quelque chose de plus grand.
Par conséquent, pleurer sur son sort quand la vie ne va pas bien, c’est toujours le fameux statu quo qui reprend le dessus.
La meilleure façon de faire face aux événements, est d’abandonner les va-et-vient de l’esprit pour le stabiliser définitivement dans le ciment de la certitude, une fois que vous aurez repris les rennes de votre souveraineté.
Voici l’extrait d’un texte qui évoque ce propos :
« La liberté de penser, d’agir et d’être ne peut manquer qu’à ceux qui sont conscients d’en être amputés, c’est-à- dire qu’à ceux qui commencent à émerger de leur anesthésie. De tout temps, il a toujours été plus commode d’être docile. On a toujours préféré ne rien avoir de grand devant soi… mais être certain de ne pas courir de risque.
C’est cette attitude commune à l’ensemble de l’humanité qui semblait parfois fâcher le Maitre Jéshua. La tiédeur, la frilosité consentie et entretenue Le faisaient toujours réagir. »
Entreprendre sa vie passe par l’abandon de la peur de l’existence en pensant par soi-même .
Michel
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