« Vous êtes ce que vous mangez. » Peut-être cette déclaration est-elle un peu trop littérale. Après tout, je ne deviens pas concombre quand j’en mange un. Cependant, si nous ne la prenons pas au pied de la lettre, nous y trouverons certainement beaucoup de vérité.
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Ce que nous mangeons a un impact important sur notre condition physique ainsi que sur notre santé et notre bien-être au quotidien. Malheureusement, dans le monde d’aujourd’hui, l’alimentation est devenue un business où l’argent est plus important que la qualité et la santé. Que savons-nous sur la nutrition et que ne savons-nous pas ? Comment sommes-nous induits en erreur? Comment se nourrir en toute conscience ?
Il y a quelque temps, j’ai publié un article sur la programmation sociale, dans lequel je décrivais les schémas mentaux restrictifs et nuisibles qui, à travers l’éducation et les messages médiatisés, nous sont inculqués tout au long de notre vie. Aujourd’hui, je me lance dans un autre aspect de la programmation sociale qui est l’alimentation… – http://www.potentiel-infini.be/
Mot d’introduction
C’est un sujet difficile, et probablement l’un des rares où l’on peut trouver beaucoup d’informations complètement contradictoires, que ce soit dans les livres ou sur Internet. Cela vaut même pour les recherches scientifiques qui aboutissent à des conclusions souvent complètement opposées sur ce que nous devons manger et ce que nous devons éviter.
L’une des raisons à cela est le lobby des grandes entreprises agro-alimentaires qui financent la recherche et l’élabore de manière à donner des résultats favorables à leurs objectifs mercantiles. Les preuves de telles pratiques sont déjà connues, et ce sera l’un des sujets abordés dans cet article.
Déterminer ce qui est vraiment sain et ce qui ne l’est pas est extrêmement difficile, même pour des personnes recherchant activement des informations et qui testent différentes approches dans l’alimentation. Cet article ne résoudra certainement pas ce problème, mais j’espère qu’il clarifiera certains problèmes et éclairera certaines erreurs que nous commettons. Grâce à cela, nos choix pourront devenir plus faciles et plus précis.
Tout ce que j’écris dans cet article est, comme toujours, une toute petite goutte d’eau dans un océan… Mon objectif est donc d’expliquer l’intérêt de l’alimentation consciente et de partager les problèmes les plus importants selon moi. Je t’encourage à faire des recherches par toi-même, à te renseigner, à explorer et à découvrir.
Pourquoi ai-je décidé d’écrire sur l’alimentation dans le contexte de la programmation sociale ? Quel est le lien entre les deux ?
C’est un domaine de la vie sociale qui est largement contrôlé à la fois par les autorités de chaque pays et par les entreprises agro-alimentaires. Dans de nombreux cas, les décisions de ces organismes ne visent pas notre santé et notre bien-être, mais un profit croissant. Bien que cela résonne un peu comme une théorie du complot, les pratiques des grandes entreprises sont déjà bien connues, même si on en parle encore peu. Nous, les consommateurs, en payons le prix fort : mauvaise condition physique, moral au plus bas, troubles mentaux, et même maladies graves, voire mortelles.
En connaissance de cause et en comprenant ce dont on ne parle pas publiquement, nous pouvons nous en protéger, et nous procurer des aliments qui nous nourriront et sans nous empoisonner.
Lors de la rédaction de cet article, j’ai veillé à ce que toutes les informations fournies ici soient vérifiées et fiables. Toutefois, je suis pleinement consciente qu’en raison du chaos dans l’information et de nombreuses contradictions, tu pourras avoir une autre opinion sur le sujet. Je t’invite alors à la partager dans les commentaires ou à me contacter à l’aide du formulaire de contact.
Une petite anecdote – l’acné
En école secondaire, nous sommes plus que probablement confrontés à un problème assez courant chez les adolescents : l’acné. Je me souviens d’un jeune garçon chez qui, presque chaque centimètre carré du visage était recouvert d’acné. Il m’a raconté qu’il était bien déterminé à y faire face en se rendant chez des dermatologues reconnus et réputés pouvant lui apporter une solution.
Durant des années, il a rencontré plusieurs spécialistes, y compris des noms recommandés par ses connaissances. Souvent, les conseils de ces spécialistes ne différaient que par le nom du médicament qu’ils lui prescrivaient. Les médicaments qu’il avalait étaient assez lourds pour son corps, mais que ne ferait-on pas pour être beau quand on sort à peine de l’adolescence ?! 😉 Malheureusement, aucun de ces médicaments ne l’a aidé réellement. Aucun.
Je l’ai interrogé sur son alimentation. Et là, j’apprends que chaque matin, il mange du Chocapic avec du lait, les ‘céréales’ au chocolat de Nestlé (les accablantes pratiques de cette entreprise seront illustrées un peu plus loin dans l’article). De plus, dans son menu apparaissent régulièrement de la « malbouffe » : pizzas, hot-dogs, pains, biscuits, etc. … Il a même demandé aux dermatologues si son alimentation aurait pu être en cause. Tout le monde a répété: « C’est impossible. Aucune chance ! ».
Et il continuait son traitement, avalant pilule après pilule. Lorsque tout espoir semblait perdu, car aucun médicament ne l’aidait, il a décidé de se prendre en main tout seul. Je lui ai conseillé d’explorer quelques pistes, faire quelques recherches sur la diététique, puis à expérimenter. Il s’est rendu compte que le régime alimentaire avait vraiment un impact clé sur les problèmes de peau. L’acné est un symptôme d’un problème de terrain, pas un problème en soi. Il peut s’agir, par exemple, d’un symptôme de surcharge en toxines qui doivent être évacuées de notre corps. Et si le symptôme apparaît sur la peau, il est possible que les autres émonctoires ne fonctionnent pas correctement (tels que le foie, les reins, les intestins ou le système lymphatique). Si nous traitons les symptômes en délaissant la cause, le résultat ne sera que de courte durée, et le problème reviendra rapidement. Pour le dermatologue et le pharmacien qui gagnent sur chaque ordonnance (oui, oui, ils sont souvent payés par les labos – je vous en dis plus un peu plus loin), c’est un agencement idéal. En vendant un produit qui ne résout pas le problème, ils gagnent de l’argent et le « client » revient. Bingo!
Dès qu’il a commencé à expérimenter en commençant par éliminer les « junkfood », les sucres, les produits laitiers, puis par nettoyer de son corps des toxines (par le jeûne et la consommation de jus de légumes et de fruits), son problème d’acné a complètement disparu. Aucun médicament ne lui a donné d’effets aussi spectaculaires et pérennes que ce changement dans sa manière de se nourrir….
Il est clair qu’il existe différents types d’acné et tous ne sont pas liés à l’alimentation. Les hormones peuvent en être responsables ou certaines maladies temporairement occultées. Toutefois, mon but ici n’est pas de partager avec toi les solutions pour traiter l’acné ;-), mais de présenter un problème très présent dans notre société.
Il est tout à fait normal que certaines personnes ne comprendront pas l’impact de l’alimentation sur notre santé. Cependant, il m’est difficile d’accepter que la majorité du cadre médical chargé d’aider et de soigner n’en soient pas conscient, ou pire, ne veulent pas en prendre conscience. Trop de médecins négligent l’aspect de l’alimentation et d’un mode de vie sain. Malheureusement, cela ne changera pas tant qu’ils bénéficieront du financement des laboratoires pour prescrire des médicaments aux patients. Nous devenons alors tous les cobayes des lobbies pharmaceutiques. Sache qu’il existe des manipulations et des magouilles des industries pour faire passer en force des médicaments, les résultats pouvant être facilement truqués. Les médecins et les institutions de contrôle de mise sur le marché des médicaments se font grassement payer en vacances et voyages tous frais inclus… Totalement financés par les laboratoires, uniquement pour que le médecin prescrive leurs médicaments… Faux ? Renseigne-toi ! Fais tes propres recherches.
Tu ne t’es jamais posé la question pourquoi ton médecin te prescrit des compléments alimentaires ou des médicaments issus toujours du même laboratoire ? Pourquoi dans sa salle d’attente il y a plein de brochures du même labo ?
A la fin de cet article, je renseignerai des liens vers quelques sources, question de sensibilisation…
Beaucoup de personnes âgées sont assommées de très nombreux médicaments. En réduisant ce nombre, on pourrait éviter des dégénérescences séniles et des maladies dégénératives.
Mais la médecine moderne ne se préoccupe pas de notre santé. Elle est devenue une vaste industrie mercantile à but commercial qui ne peut survivre que s’il y a de nombreux malades.
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Manque d’éducation
En tant qu’être social, nous minimisons énormément l’importance d’une bonne alimentation. A l’école on ne nous en dit pas un mot. Ce n’est compréhensible qu’en réalisant que l’école n’est pas conçue pour nous apprendre la vie, mais pour nous rendre obéissants afin de faire fonctionner le rouage infini de notre économie. Notre santé, notre bonheur et notre bien-être ont un impact négatif sur le développement de l’économie : lorsque nous sommes bien dans notre peau, nous achetons moins ! Il ne faut donc surtout pas nous éduquer sur une alimentation saine ! Le client malheureux est le meilleur client !
Moins les gens sont conscients du rôle de l’alimentation dans notre santé, moins ils attachent de l’importance à ce qu’ils mettent dans leur assiette. C’est pourquoi les McDonalds, KFC, Burger King et autres fournisseurs de la « malbouffe » se portent si bien. Un jeune, s’il comprenait les conséquences d’une consommation régulière de cette junkfood, n’irait jamais dans un tel endroit.
Je pense que c’est le rôle du gouvernement d’éduquer le public sur une vie saine, sur la manière d’éviter les maladies et le mode de vie qui peut contribuer à notre bien-être.
Pourquoi ces aliments nocifs sont-ils autorisés à la vente? Pourquoi la publicité de produits saturés de sucre et produits chimiques est-elle adressée aux enfants ? Pourquoi les autorités n’introduisent pas de cours dans les écoles sur une alimentation saine ?
Malheureusement, ce type d’éducation entraînerait une baisse des bénéfices des industries produisant des aliments nocifs, des médicaments ou des compléments alimentaires. Par conséquent, non seulement il y a un manque d’éducation solide dans ce domaine, mais il existe une éducation nuisible et trompeuse visant à nous orienter vers les mauvais choix alimentaires. Les gouvernements de nombreux pays coopèrent avec les plus grandes entreprises agro-alimentaires et laboratoires, et nous n’en sortons pas indemnes.
Le diable est dans le détail….
Le lobby de la société
L’exemple qui suit, basé sur un article publié par le New York Times expose les pratiques très peu éthiques de Nestlé, l’un des plus grands fabricants d’alimentation (si pas le plus grand) du monde. Le titre de cet article est révélateur: « Dans le pays le plus gras d’Asie, les nutritionnistes prennent de l’argent des géants de l’alimentation. »
Le contenu nous parle de la Malaisie, où près de la moitié de la population est en surpoids voire obèse. Il y a quelques années, l’organisation Nutrition Society of Malaysia a décidé de mener de vastes études sur les habitudes alimentaires des Malaisiens, et il se trouve que ces recherches ont été financées par Nestlé. Tiens donc…
L’une des conclusions de l’étude était que les enfants qui buvaient régulièrement des boissons sucrées étaient plus susceptibles d’être actifs physiquement et passaient moins de temps devant la télévision. En Malaisie, le produit de ce type le plus populaire était la boisson Milo (de Nestlé, bien sûr), qui contient 40% de sucre. Et ce n’est pas tout ! Nestlé a versé des centaines de milliers de dollars au ministre Malaisien de la santé afin qu’il sollicite l’apparition d’un autocollant rouge sur certains de leurs produits, selon lequel le produit était un « choix sain ».
Un autre exemple de telles pratiques est l’entreprise Ferrero, qui produit le Nutella, adoré par tant de personnes. Il y a quelques années, une Californienne a poursuivi Ferrero en justice pour avoir promu son Nutella comme un produit sain faisant partie intégrante d’un repas équilibré. Ferrero a perdu devant le tribunal et a dû payer 3 millions de dollars.
Une collaboration solide entre les scientifiques travaillant dans la nutrition, et les grandes compagnies agro-alimentaires est une pratique courante depuis de nombreuses années. Non seulement la recherche, mais aussi les plus grandes conférences sur la nutrition sont financées par lesdites compagnies.
Nous avons donc ici un problème mondial – la « malbouffe » est promue (non seulement dans les publicités, mais aussi dans des revues nutritionnelles ou lors de conférences) et est passée pour saine et nécessaire au bon développement de l’individu.
Tout cela signifie que nous devons avoir une confiance très limitée sur les recherches et études portant sur ce qui est sain et ce qui ne l’est pas. Nous devrions également acquérir une nouvelle habitude : lire les étiquettes des produits que nous achetons. Il y a encore peu de gens qui le font, et heureusement pour le moment, c’est un indicateur important de ce que nous mettons dans notre caddie lorsque nous faisons nos courses.
Demandons-nous alors pourquoi il y a autant de sucre dans les produits Nestlé. En plus de flatter le goût, y a-t-il autre chose qui donne aux producteurs de sucreries une croissance aussi stable ?
La drogue la plus populaire
La plupart des études au cours de ces dernières années étaient impitoyables pour les friandises que nous aimons tant. Le sucre est bien plus addictif que la cocaïne ou l’héroïne, et sa consommation à long terme a des conséquences dévastatrices pour notre corps. Les scientifiques du Saint-Luke’s Mid America Heart Institute in Kansas ont écrit: « La consommation de sucre donne un effet similaire à celui qui est atteint par la consommation de la cocaïne. Il change notre humeur, sans doute grâce à sa capacité d’induire le centre de récompense et de plaisir, ce qui conduit à une quête plus poussée du sucre. »
Dans des études où des rats avaient le choix entre de l’eau sucrée ou de la cocaïne, 94% des animaux ont choisi le sucre. Même parmi les rats qui avaient été délibérément mis en dépendance de la cocaïne, la majorité ont choisi le sucre.
Je t’invite alors à te poser la question : quelle est ta relation aux sucreries ? Que ressens-tu quand tu penses au chocolat ? Que ressentirais-tu si tu ne mangeais rien de sucré pendant une semaine ? Peut-être que cela ne te semble pas être un problème ? Eh bien, tente l’expérience. Essaie ! Il y a de fortes chances que tu ressentes ce besoin spécifique assez rapidement, ce qui te rappellera cet article et affichera le mot « addiction » sur ton écran mental.
Bien sûr, la consommation régulière de sucre n’endommage pas notre corps de façon spectaculaire comme la cocaïne ou l’héroïne. Mais ce n’est pas une grande consolation, puisque la nocivité de cette substance est bien plus cachée que dans le cas des drogues « classiques ». Le sucre n’a pas d’effets secondaires destructeurs dans l’immédiat (à l’exception d’une baisse d’énergie – la flemme – quelques instants après la poussée de glucose quand nous mangeons quelque chose de sucré). Le pire se produit lentement et nous ne parvenons pas le voir.
Le célèbre pédiatre américain et spécialiste dans la lutte contre l’obésité, le professeur Robert Lustig de la University of California à San Francisco, a écrit dans la revue « Nature » : Les risques pour la santé causés par la consommation excessive de sucre est si grande que cela justifie l’introduction de règlements similaires à ceux qui ont été décidés dans le cas de l’alcool ou de la nicotine. »
De nombreuses études démontrent la relation entre une forte consommation de sucre et l’obésité, les maladies cardiaques ou le diabète. Certains experts affirment que d’ici 2030, 42% des Américains seront obèses. En plus, le sucre affecte négativement notre système immunitaire et accélère le processus de vieillissement. Il provoque un accroissement du taux des hormones de stress.
La dépendance au sucre est une affaire très fallacieuse. Nous pensons que ce n’est pas si grave. Cependant, la vérité est qu’il est très difficile de se libérer de cette dépendance. Moi-même, « je luttais » avec cette addiction qui revenait à chaque fois que je mangeais un peu plus de chocolat que ce que je me permettais normalement. Je comprends parfaitement combien il est difficile de résister à cette tentation. Cependant, étant consciente de l’énorme nocivité du sucre et du fait que j’en étais accro, il m’était plus facile de maîtriser la quantité de sucre consommé et de choisir des alternatives plus saines. La mauvaise nouvelle est que même les sucres « les plus sains », comme le miel ou le sirop d’érable, quand ils sont consommés régulièrement et en grande quantité, sont presque aussi nocifs que le sucre blanc.
La chose la plus triste de tout cela est qu’il est presque impossible de contrôler la quantité de sucre consommé (ou bien, on ne mange que des fruits et légumes). Le sucre est aujourd’hui ajouté partout et sous toutes ses formes. Les sucres ajoutés (mono et disaccharides, tels que le fructose, le glucose ou le saccharose) se trouvent là où tu n’imagines pas les trouver. Pourquoi ? Parce que le sucre sous cette forme améliore le goût, et dans de nombreux cas, augmente les chances que tu reviennes acheter le produit. 😉
Il est très éloquent qu’au début du XXe siècle, la consommation moyenne annuelle de sucre en Europe était d’environ 5 kg par personne. Aujourd’hui, pour un européen moyen, elle est de …. 42 kg.
Je t’invite à porter ton attention sur l’importance de la place qu’occupent les sucreries dans les magasins. Ils sont mis en avant dans les stations-service, où les étagères à la caisse ressemblent à quelque chose comme sur cette photo:
Tous ces arguments ne sont pas une raison de paniquer. En faisant tes recherches sur Internet, tu as droit de ne pas te sentir confortable. Il ne s’agit pas de te sentir coupable. Cependant, étant conscient de l’impact que le sucre a sur ton corps, tu peux lentement faire de petits pas pour diminuer sa présence dans ton alimentation. Donne-toi autant de temps que nécessaire.
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Une goutte d’eau dans la mer
En plus de ce que j’ai écrit ci-dessus, il existe d’autres problèmes que je ne ferai qu’aborder afin de maintenir une longueur raisonnable de cet article. Cependant, ce sont des questions tout aussi importantes.
Les compléments alimentaires
D’une part, dans de nombreux cas, les suppléments sont nécessaires et, parfois, nous ne pouvons pas nous en passer. Cela reste même bénéfique. D’autre part , si nous en prenons souvent trop, cela peut avoir l’effet contraire à celui attendu. Leur publicité intensive peut donner aux gens la conviction qu’avec leur aide, ils peuvent réduire diverses carences associées à une mauvaise alimentation.
Il devrait être évident qu’il n’y a pas de compléments universels ! La sélection des vitamines, minéraux ou autres sources de nutriments doit toujours être basée sur des tests sanguins bien précis et une consultation chez un bon naturopathe ou nutrithérapeute, et de préférence, un spécialiste qui continue à se former, car c’est un domaine où nous apprenons constamment de nouvelles choses.
De plus, les nouveaux produits de ce type se multiplient comme des champignons après la pluie ! La plupart de ceux qui sont disponibles dans nos pharmacies ne valent rien, voire peuvent s’avérer être des produits nocifs (très souvent le principe du « plus c’est cher, mieux c’est » se vérifie ici). Il convient également de mentionner que de nombreux compléments alimentaires disponibles dans les pharmacies sont totalement absurdes, comme ceux pour lutter contre le manque d’appétit, pour couper la faim, les brûleurs de graisse, ceux contre la transpiration, et j’en passe…
La production massive de viande
Je ne pense pas qu’être carnivore soit quelque chose de mauvais. Tout le monde a le droit de choisir l’alimentation qui lui convient. Je pense même que le végétarisme ou le végétalisme ne sont pas adaptés à tout le monde. Le plus triste dans tout cela serait plutôt…. le sectarisme. En ce qui concerne la production de viande, je souhaite parler uniquement de ce qui est disponible sur les étagères des supermarchés.
L’industrie responsable de la production de viande est une industrie extrêmement contraire à l’éthique et dépourvue de toute empathie. Elle est optimisée pour générer autant d’argent que possible, quelles que soient les conséquences sur notre santé. La photo ci-dessous est celle d’un élevage de poulets. Pour moi, c’est un spectacle inquiétant… Il y a pire…. des milliers de poulets piégés et serrés dans des petites cages.
Tous les poulets que tu vois ici sont farcis d’antibiotiques et de stéroïdes pour qu’ils grandissent aussi vite que possible (plus vite ils grandissent, plus vite ils vont partir vers les consommateurs, et donc l’éleveur gagnera plus). Le poids d’un tel poulet est tellement anormal que ses os ne parviennent pas à suivre sa croissance accélérée. Le poulet élevé de cette manière ne peut faire que quelques pas, après quoi il tombe dépourvu de forces.
La fuite vers le végétarisme ne sera pas toujours une bonne solution, car en fuyant les blancs de poulets remplis d’hormones, nous pouvons tomber sur des tomates ou des bananes remplies de pesticides, fongicides et autres produits chimiques. Une pratique courante liée au transport des fruits et légumes consiste à les tremper dans divers produits chimiques afin qu’ils mûrissent plus vite et semblent être plus « frais » sur les rayons de nos supermarchés. Nous devons être conscients que les aliments les plus disponibles et issus de l’agriculture conventionnelle sont tous « enrichis » de choses que notre corps n’aime pas du tout.
Par conséquent, quel que soit notre régime alimentaire, il est extrêmement important de rechercher les meilleures sources des produits que nous mettons dans notre assiette. Il existe de plus en plus des coopératives d’agriculteurs locaux qui n’utilisent pas ou très peu de produits chimiques.
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L’alimentation dans les hôpitaux
Je suis très étonnée que dans les lieux qui sont censés guérir les malades l’on serve des repas, qui, en soi, entraînent le développement de maladies. Hippocrate a déjà prêché que l’aliment est un remède. Des repas appropriés pourraient être un soutien inestimable dans la guérison. Non seulement ce potentiel n’est pas utilisé, mais la nourriture servie inhibe totalement les processus de guérison des gens.
L’alimentation organique, écologique et bio
La mode de ces dernières années, qui peut être un choix judicieux pour nous tous, dans beaucoup de cas, n’est rien de plus que de la mode. Il s’avère que, souvent, les aliments étiquetés bio ne sont pas plus sains que ceux qui ne le sont pas. Les agriculteurs qui cultivent des aliments biologiques utilisent des pesticides naturels, qui ne sont pas nécessairement plus sains que synthétiques.
Je n’ai aucun doute que la production de ces fruits et légumes soit moins nocive pour l’environnement. Malheureusement, parfois, il n’existe pas un grand avantage sur la qualité de ces aliments par rapport aux produits « ordinaires ». Cependant, ne te décourage pas à rechercher une nourriture toujours de meilleure qualité. Tout simplement, rappelle-toi qu’une étiquette verte « à la mode » n’est pas toujours une garantie que tu achètes quelque chose de meilleur.
Le jeûne
Il y a environ 3 ans, les pauses alimentaires plus longues sont devenues extrêmement à la mode dans la Silicon Valley. Les innovateurs, les fondateurs de diverses startups ont commencé à découvrir les avantages qui découlaient du jeûne (parfois même de plusieurs jours). De nombreuses études indiquent en effet que jeûner ne contribue pas uniquement à la perte de poids, mais également à la guérison du diabète ou à la réduction des risques des maladies cardiaques. Cependant, le fait le plus intéressant est qu’une telle pratique influence d’une manière spectaculaire la performance de notre cerveau. Le niveau de concentration et de créativité que l’on peut atteindre avec un jeûne de 2 ou 3 jours est quelque chose de difficile à réaliser autrement, sans utiliser de stimulants.
J’ai constaté sur moi-même de quelle manière le fait de ne pas manger pendant seulement 24 heures pouvait avoir une influence positive sur mon état d’esprit et ma concentration au travail.
Le gluten
Bien que je ne sois pas allergique ou intolérante au gluten, j’essaie de limiter sa consommation. J’ai remarqué que lorsque je mange un plat contenant du gluten, je me sens mal après. Par contre, je ne suis pas adepte de la mode de la lutte contre le gluten. Toutefois, pendant mes cours en nutrithérapie, j’apprends beaucoup sur le fait que même en l’absence des allergies, sa consommation peut être plus ou moins nocive. Comme pour tout, il est toujours intéressant d’observer son corps, et de décider par soi-même si les produits contenant du gluten feront partie de notre alimentation ou pas.
La formation en continue
Je suis constamment en train d’étudier,- nutrithérapie, naturopathie, aromathérapie, phytothérapie -, je lis beaucoup de livres sur la nutrition et l’alimentation. Je t’encourage à faire tes propres expériences, à lire, à te renseigner… Je dis toujours « Reader is Leader ».
Mes expériences
Depuis quelques années, j’expérimente sur ma propre peau les effets de ce que je mange. Mes expériences sont basées sur les analyses sanguines, des tests réguliers et des observations. Je me donne toujours autant de temps que nécessaire pour essayer différentes options afin d’être aussi certaine que possible de ce qui est bon pour moi, et de ce qui ne me convient pas.
Ce que je partage, ce sont mes propres réflexions sur l’alimentation. Cependant, je veux souligner que tout ce qui fonctionne pour les uns, ne fonctionnera pas forcement pour toi. Souviens-toi, qu’il est important, toujours, d’observer et d’écouter ton corps afin de prendre les meilleures décisions concernant la modification de ton régime alimentaire.
La lumière au bout du tunnel
Malgré toutes ces informations pessimistes, je vois une lumière au bout du tunnel. La conscience de la société ne cesse de grandir, et il y a de plus en plus de magasins avec des produits sains dans nos villes et nos villages. De nouveaux blogs sur Internet et de nouveaux livres sur les étagères des librairies apparaissent quotidiennement. Il y a aussi des restaurants végétariens avec de l’alimentation saine, ainsi que des applications grâce auxquelles nous pouvons mieux comprendre tout ce qui est écrit sur les étiquettes parfois énigmatiques des produits dans les supermarchés.
Chacun de nous joue un rôle extrêmement important sur le chemin vers une société en meilleure santé. En réunissant nos forces en allant manger « local », en diffusant des informations précieuses, il y aura de moins en moins d’influences néfastes des lobbies agro-alimentaires.
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